Phytosociologie
La phytosociologie est la discipline botanique qui étudie les communautés végétales, en se basant sur des listes floristiques les plus exhaustives possibles.
Définitions :
- Branche de l'écologie ayant pour objet la description et l'analyse des groupements végétaux, visant à définir des associations végétales ainsi qu'à étudier leur évolution dans le temps. (source : cpiecotentin)
- Science qui étudie les associations végétales (source : fr.wiktionary)
- nf Science qui étudie les ensembles de végétaux et cherche à les classer par des méthodes proches de celles de la systématique, en ne se... (source : designvegetal)
La phytosociologie est la discipline botanique qui étudie les communautés végétales, en se basant sur des listes floristiques les plus exhaustives possibles. Elle est l'une des branches de l'étude de la végétation, laquelle peut s'appuyer sur d'autres types d'approches (physionomiques, climatiques, écomorphologiques, agricoles, sylvicoles, etc. )
L'analyse comparative des groupements végétaux permet de définir des catégories abstraites (par exemple des associations végétales et des phytotypes).
La phytosociologie décrit les relations spatio-temporelles entre végétaux. Elle s'intéresse aussi au fonctionnement écologique et botanique des végétations, à différentes échelles (des synusies aux biomes zonaux), autrement dit aux relations des plantes entre elles et avec leur milieu de vie (climat, sol), mais aussi leur répartition géographique. Ses méthodes et concepts sont transposables à tous les types d'organismes. Elle est par conséquent une discipline écologique et géographique à part entière.
Principes et vocabulaire
Pour le phytosociologue, les populations végétales de différentes espèces qui utilisent un même habitat naturel, ou biotope, forment des synusies, des phytocœnoses, des teselas, catenas, etc., dont la phytosociologie cherche à décrire les compositions floristiques, l'architecture, mais également le fonctionnement dynamique et écologique.
Histoire
Constatant que les espèces végétales ne se répartissent pas au hasard et qu'on retrouve fréquemment les mêmes espèces cohabitant dans des mêmes milieux, les précurseurs de la phytosociologie, tel Henri Lecocq, Charles Flahaut, Émile Chateau (1866-1952), ont défini des associations végétales comme unités floristico-physionomiques essentielles de la couverture végétale. Le concept floristique de la végétation s'est ensuite substitué au concept physionomique (basé sur les types biologiques), tel qu'instauré par les premiers phytogéographes : Alexander von Humboldt & Aimé Bonpland (1807), Grisebach (1838,1872), Eugen Warming (1909), etc.
D'autres phytosociologues, comme Josias Braun-Blanquet (1884-1980), Erich Oberdorfer ou Reinhold Tüxen ont peu à peu construit un système de classification hiérarchisé, analogue à celui établi pour les espèces, prenant pour base l'association végétale reconnue comme représentée sur le terrain par des «individus d'association».
Ce système a formé un socle théorique pour le développement d'outils pratiques de connaissance écologique. Il a facilité la compréhension des affinités entre les communautés végétales et entre celles-ci et les milieux (naturels ou artificialisés).
La reconnaissance des groupements végétaux qui reflètent la fertilité et les qualités structurelles d'une «station» a des applications pratiques en sylviculture et en agronomie.
En matière de protection de la nature, le phytosociologue distingue les différents habitats en les hiérarchisant (par exemmple en fonction de critères de rareté ou vulnérabilité et oriente et évalue les opérations de restauration écologique de milieux (diagnostic initial, suivi de l'évolution des effets d'une gestion conservatoire ou restauratoire).
les écoles de phytosociologie
- L'école suédoise des sociations (HULT 1881, SERNANDER, Uppsala : DU RIETZ 1920,1930,1954), encore utilisée aujourd'hui en Fennoscandie.
- L'école anglaise de la dominance (SMITH 1898,1899, CHIPP 1927, TANSLEY 1946).
- L'école américaine du climax (CLEMENTS 1905,1916,1928) à laquelle se rattachent les cartes des séries de végétation (Toulouse : GAUSSEN 1933), et les documents pour la carte de la végétation des Alpes de OZENDA.
- L'école franco-suisse sigmatiste (Zürich, SIGMA Montpellier : BRAUN-BLANQUET 1913,1928,1951,1964) à laquelle se rattachent les cartes de GUINOCHET (1956) et de LEMEE (1959).
- L'école suisse des synusies (RÜBEL 1917, GAMS 1918).
- L'école américaine du continuum (GLEASON 1926,1939, CURTIS & MAC INTOSH1951, CURTIS 1959, MAC INTOSH 1967,1968).
- L'école russe des phytogéocénoses (SUKACHEV 1929,1954, ALECHIN 1932,1935, LAVRENKO 1938).
- L'école estonienne unistrate (LIPPMAA 1931,1933,1934,1935).
- L'école belge des groupes socioécologiques (Paul DUVIGNEAUD 1946), à laquelle se rattachent les travaux de PASSARGE (1964).
- L'école française des groupes écologiques statistiques (CEPE Montpellier : GOUNOT 1969, GODRON 1967,1971, DAGET 1968).
- L'école française de la phytosociologie synusiale intégrée (Lille, Neuchâtel : JULVE 1985, DE FOUCAULT 1985, GILLET 1985,2000, GILLET, DE FOUCAULT & JULVE 1991), qui puise ses racines dans les travaux de LIPPMAA, GAMS et BRAUN-BLANQUET.
Ces écoles changent :
- par leurs concepts, surtout des unités de base (association, sociation, concept individualiste…), choisies par une approche synusiale ou phytocénotique,
- par l'importance différente attribuée à la dominance, la constance et la fidélité des espèces, la stratification, la dynamique des groupements végétaux,
- par leurs techniques de terrain (relevés, quadrats de taille constante, échantillonnage au hasard ou stratifié…),
- par leurs méthodes de synthèse et de modélisation.
Phytosociologie systématique floristique - sociologie des plantes
La phytosociologie existe parce que les plantes, comme tout organisme vivant, ne vivent pas de manière isolée ; les espèces végétales vivent associées entre elles (et avec des animaux, des champignons, des protistes, des bactéries... ), et elles modifient leur milieu selon plusieurs aspects et facteurs écologiques :
- un aspect dit statique, réunissant les paramètres abiotiques du milieu (lumière, chaleur, humidité... ).
- un aspect dit de succession, où les écosystèmes (structurés par des groupements végétaux) se succèdent en stades différents pour parvenir à un climax homéostatique.
- un aspect d'interactions, qui tient compte des nombreuses relations entre espèces : interactions biotiques (prédation, parasitisme, coopération, mutualisme, symbiose, compétition... ), interactions abiotiques (ombrage, intoxication, fertilisation... ).
C'est Josias Braun-Blanquet qui a fait prédominer l'aspect floristique plutôt que la forme (ou physionomie) des plantes, comme critère principal de détermination des associations végétales reconnues. Suivant sa méthode, on considère des échantillons de terrains aux biotopes uniformes, où les espèces sont distribuées de façon répétitive. On établit dans ce cas une liste semi-quantifiée des espèces présentes sur une surface semblant floristiquement homogène, supérieure à l'aire minimale des groupements reconnus. Le choix de la forme et de la taille de la zone relevée dépend du type de végétation reconnu. Par surface floristiquement homogène, on entend une surface où la liste d'espèces ne varie pas, indépendamment de la répartition plus ou moins agrégée des individus.
On estime aussi la couverture respective des espèces selon deux critères :
- l'abondance-dominance : surface occupée par chaque espèce végétale en proportion de la surface totale occupée par la totalité des plantes de la zone relevée,
- sociabilité : distribution des individus de chaque espèce présente sur la totalité de l'échantillon de terrain – sont-elles régulièrement dispersées, ou apparaissent-elles selon un «motif» de répartition spécifique ?
Le second critère est de moins en moins utilisé.
Les relevés botaniques effectués sont comparés entre eux pour déterminer leurs degrés de similitude (ex : espèces systématiquement conjointement présentes dans un certain biotope), on arrive à agréger plusieurs relevés pour finalement former des unités phytosociologiques homogènes floristiquement. On peut ensuite comparer les groupes de relevés avec ceux de biotopes semblables situés dans des régions plus éloignées, ou proches mais entièrement différents.
Classification phytosociologique des végétations
Les phytosociologues du XXe siècle ont construit un système de classification hiérarchique (syntaxinomie) analogue à celui de la classification classique (idiotaxinomie). Les associations végétales forment l'unité de base, et sont regroupées par similarités dans des alliances. Les alliances les plus proches dans leur structure floristique sont groupées en ordres, eux-mêmes groupés en classes. Chaque niveau de cette hiérarchie est dénommée "syntaxon" (par ressemblance aux idiotaxons du système de classification des organismes).
Une association végétale est appelée à partir du ou des noms de genre d'une ou de deux espèces caractéristiques présentes, auxquelles on ajoute un suffixe (en gras ci-dessous) différent selon qu'on parle d'une classe, d'un ordre, d'une alliance ou d'une association végétale :
- Classe (suffixe -etea) : Querco-Fagetea (forêts feuillues des climats tempérés dominées par les Chênes et le Hêtre) ;
- Ordre (suffixe -etalia) : Fagetalia (forêts feuillues des climats tempérées froides à Hêtre, Fagus sylvatica) ;
- Alliance (suffixe -ion) : Fagion (hêtraie et associations voisines montagnardes) ;
- Association végétale (suffixe -etum) : Abieto-Fagetum (hêtraie à sapins de moyenne montagne).
- Alliance (suffixe -ion) : Fagion (hêtraie et associations voisines montagnardes) ;
- Ordre (suffixe -etalia) : Fagetalia (forêts feuillues des climats tempérées froides à Hêtre, Fagus sylvatica) ;
Les sous-unités éventuelles portent des suffixes spécifiques :
- -etosum ; pour la sous-association,
- -enion ; pour la sous-alliance,
- -enalia ; pour le sous-ordre, -
- -enea ; pour la sous-classe.
Classification physionomique des végétations
Une approche basée sur la physionomie des groupements végétaux existe aussi. Elle considère d'abord les types biologiques des espèces dominantes dans un lieu donné. L'unité reconnue est la formation végétale, concept formulé dès 1838 par August Grisebach. Les formations sont insérées elles aussi dans un système hiérarchique, illustré ci-dessous par trois exemples :
Classe | Buissons | Formations herbacées | Formations aquatiques |
Sous-classe | Formations xéromorphes de buissons | Champs herbacés | Roseaux |
Groupe | Formations xéromorphes de buissons très ouvertes (semi-désertiques) | Champs arbustifs | Roseaux de lacs d'eau douce |
Formation | … | Couverts de fougères | … |
Ce modèle tend à être délaissé au profit du système de classification phytosociologique proprement dit, de nature floristique, car ce dernier détaille les différentes espèces présentes plutôt que de se référer essentiellement à la physionomie globale. Hors, la connaissance des espèces inclut la connaissance de la physionomie, alors que l'inverse n'est pas vrai.
Intérêt de la phytosociologie en écologie
La phytosociologie permet d'étudier les relations abiotiques des végétations avec le climat, les sols et la géomorphologie locale mais aussi les relations biotiques avec les autres communautés végétales, les communautés animales et les sociétés humaines. Ainsi, la reconnaissance des groupements végétaux révèle de manière plus précise les fonctionnements écologiques locaux, la bioindication des communautés étant l'intersection des valences écologiques de toutes les espèces les constituant.
Cartographie des végétations
La caractérisation des végétations repose sur des inventaires floristiques effectués selon des normes précises. L'objectif étant de décrire la diversité des végétations mondiales et de permettre la compréhension des liens fonctionnels entre les communautés de plantes et les milieux naturels ou artificiels.
L'utilisation de cartes pour la représentation spatiale des unités phytosociologiques permet une étude précise des conditions écologiques du milieu et de la répartition des espèces végétales. Selon l'échelle, on choisira l'échelon approprié d'unité de végétation, et on le représentera sur les cartes : cartes phytosociologiques ou physionomiques, cartes des formations, des types de biotopes, des ressources forestières, des valeurs agronomiques, etc.
Étude des indicateurs et des groupes écologiques
La phytosociologie peut servir à la bioindication. Certaines plantes sont des "indicateurs biologiques" de certains types de terrains (acidiphile, calcaire, humide, sableux, etc. ). Selon le système introduit par Heinz Ellenberg, le comportement écologique d'une espèce botanique est décrit par un indicateur comprenant de 9 à 12 classes pour chaque facteur écologique primordial. Ces indicateurs précisent certaines variables de l'environnement comme la lumière, la température, la continentalité, l'humidité du sol, le pH, la quantité de nutriments dans le sol, la salinité. Par "indication biologique" on doit entendre plusieurs niveaux possibles de bioindication : présence-absence qualitative, importance quantitative des populations, modifications physiologiques héréditaires, adaptations physiologiques temporaires.
Phytosociologie et dynamique des végétations
Sous le concept de dynamique des végétations on regroupe toutes les modifications quantitatives et qualitatives des associations végétales au cours du temps : les modifications saisonnières phénologiques, les fluctuations pluriannuelles de la végétation, les modifications cycliques, dues surtout aux invasions de parasites, les successions autogènes ou allogènes (séries de végétation).
L'utilisation de la méthode phytosociologique à divers intervalles de temps sur un même site permet l'analyse des fluctuations ou de l'évolution de la végétation. Cette évolution peut ensuite être expliquée par l'effet de phénomènes internes (autogènes) ou externes (allogènes) à l'écosystème reconnu. Ces phénomènes peuvent trouver leur origine dans des actions humaines, des changements climatiques, des cicatrisations, comme après après un incendie, etc. ).
Les classes de végétations en France
Il existe plusieurs classifications des végétations, qui pour certaines définissent proprement des classes phytosociologiques, pour d'autres s'appuient sur ces classifications en envisageant une catégorisation plus large, comme Corine Biotope, qui «pour prendre en compte l'importance de la faune et le rôle des communautés dans le façonnement du paysage, et pour accorder une place convenable aux types d'habitat plus anthropogéniques ou zoogéniques, [a] incorporé une large proportion de références aux formes physiques, intégré des écosystèmes et des faciès phytosociologiquement non significatifs»[1].
Les classes Corine Biotope
L'article qui lui est consacré le rappelle, «Corine Biotope est une typologie des habitats naturels et semi-naturels présents sur le sol européen [... ]. Le programme a abouti en 1991 à la proposition d'une typologie arborescente à six niveaux maximum, basée sur la description de la végétation». Ci-après, les classes principales et les scondaires[2].
Classes Corine primaires et secondaires
- 1 - Habitats littoraux et halophiles
- 11 - Mers et océans
- 12 - Bras de mer
- 13 - Estuaires et rivières tidales (soumises à marées)
- 14 - Vasières et bancs de sable sans végétations
- 15 - Marais salés, prés salés (schorres), steppes salées et fourrés sur gypse
- 16 - Dunes côtières et plages de sable
- 17 - Plages de galets
- 18 - Côtes rocheuses et falaises maritimes
- 19 - Ilots, bancs rocheux et récifs
- 2 - Milieux aquatiques non marins
- 21 - Lagunes
- 22 - Eaux douces stagnantes
- 23 - Eaux stagnantes, saumâtres et salées
- 24 - Eaux courantes
- 3 - Landes, fruticées, pelouses et prairies
- 31 - Landes et fruticées
- 32 - Fruticées sclérophylles
- 33 - Phryganes
- 34 - Pelouses calcicoles sèches et steppes
- 35 - Pelouses silicicoles sèches
- 36 - Pelouses alpines et subalpines
- 37 - Prairies humides et mégaphorbiaies
- 38 - Prairies mésophiles
- 4 - Forêts
- 41 - Forêts caducifoliées
- 42 - Forêts de conifères
- 43 - Forêts mixtes
- 44 - Forêts riveraines, forêts et fourrés très humides
- 45 - Forêts sempervirentes non résineuses
- 5 - Tourbières et marais
- 51 - Tourbières hautes
- 52 - Tourbières de couverture
- 53 - Végétation de ceinture des bords des eaux
- 54 - Bas-marais, tourbières de transition et sources
- 6 - Rochers continentaux, éboulis et sables
- 61 - Eboulis
- 62 - Falaises continentales et rochers exposés
- 63 - Neiges et glaces éternelles
- 64 - Dunes sableuses continentales
- 65 - Grottes
- 66 - Communautés des sites volcaniques
- 8 - Terres agricoles et paysages artificiels[3].
- 81 - Prairies améliorées
- 82 - Cultures
- 83 - Vergers, bosquets et plantations d'arbres
- 84 - Alignements d'arbres, haies, petits bois, bocage, parcs
- 85 - Parcs urbains et grands jardins
- 86 - Villes, villages et sites industriels
- 87 - Terrains en friche et terrains vagues
- 88 - Mines et passages souterrains
- 89 - Lagunes et réservoirs industriels, canaux
Classes phytosociologiques
|
|
|
|
1. Lemnetea minoris
|
De Petite lentille d'eau (Lemna minor) |
2. Charetea fragilis
|
De Chara fragilis |
3. Potametea pectinati
|
De Potamot de Suisse (Potamogeton pectinatus) |
|
|
1. Halodulo wrigthii-Thalassietea testudinum
|
De Halodule wrightii et Thalassia testudinum |
2. Posidonietea oceanicæ
|
De Posidonie (Posidonia oceanica) |
3. Zosteretea marinæ
|
De Zostère maritime (Zostera maritima) |
4. Ruppietea maritimæ
|
De Ruppie maritime (Ruppia maritima) |
|
|
|
|
1. Bidentetea tripartitæ
|
De Bidens trifolié (Bidens tripartita) |
2. Isœto durieui-Juncetea bufonii
|
De Isœtes durieui et Jonc des crapauds (Juncus bufonius) |
|
|
1. Littorelletea unifloræ
|
De Littorelle à une fleur (Littorella uniflora) |
2. Montio fontanæ-Cardaminetea amaræ
|
De Montie des fontaines (Montia fontana) et Cardamine amère (Cardamine amara) |
3. Glycerio fluitantis-Nasturtietea officinalis
|
De Glycérie flottante (Glyceria fluitans) et Cresson de fontaine (Nasturtium officinale) |
4. Phragmiti australis-Magnocaricetea elatæ
|
De Roseau commun (Phragmites australis) et Laîche raide (Carex elata) |
5. Utricularietea intermedio-minoris
|
De Utriculaire intermédiaire (Utricularia intermedia) et Petite utriculaire (U. minor) |
6. Oxycocco palustris-Sphagnetea magellanici
|
De Canneberge (Vaccinium oxycoccos) et Sphaigne (Sphagnum magellanicum) |
7. Scheuchzerio palustris-Caricetea fuscæ
|
De Scheuchzérie des tourbières (Scheuchzeria palustris) et Laîche vulgaire (Carex nigra) |
|
|
|
|
1. Cakiletea maritimæ
|
De Cakilier (Cakile maritima) |
2. Honckenyo peploidis-Elymetea arenarii
|
De Pourpier de mer (Honckenya peploides) et Elyme des sables (Leymus arenarius) |
3. Euphorbio paraliæ-Ammophiletea australis
|
De Euphorbe maritime (Euphorbia paralias) et Oyat (Ammophila arenaria) |
|
|
1. Saginetea maritimæ
|
De Sagine maritime (Sagina maritima) |
2. Thero-Suædetea splendentis
|
De Suæda splendens |
3. Spartinetea glabræ
|
De Spartine à feuilles alternes (Spartina alterniflora) |
4. Asteretea tripolii
|
De Aster maritime (Aster tripolium) |
5. Crithmo maritimi-Staticetea
|
De Criste marine (Crithmum maritimum) et Statice commum (Limonium vulgare) |
6. Juncetea maritimi
|
De Jonc maritime (Juncus maritimus) |
7. Salicornietea fruticosæ
|
De Salicorne (Sarcocornia fruticosa) |
|
|
|
|
1. Adiantetea capilli-veneris
|
De Cheveux de Venus (Adiantum capillus-veneris) |
2. Asplenietea trichomanis
|
De Capillaire des murailles (Asplenium trichomanes) |
3. Parietarietea judaicæ
|
De Pariétaire des murs (Parietaria judaica) |
|
|
1. Anogrammo leptophyllæ-Polypodietea cambrici
|
De Anogramme à feuilles minces (Anogramma leptophylla) et Polypode austral (Polypodium cambricum) |
2. Thlaspietea rotundifolii
|
De Tabouret à feuilles rondes (Noccæa rotundifolia) |
|
|
|
|
1. Stellarietea mediæ
|
De Mouron des oiseaux (Stellaria media) |
2. Oryzetea sativæ
|
De Riz cultivé (Oryza sativa) |
3. Polygono arenastri-Pœtea annuæ
|
De Renouée des oiseaux (Polygonium aviculare subsp. depressum) et Pâturin annuel (Poa annua) |
4. Pegano harmalæ-Salsoletea vermiculatæ
|
De Peganum harmala et Soude (Salsola vermiculata) |
5. Sisymbrietea officinalis
|
De Consoude officinale (Sisymbrium officinale) |
|
De Armoise vulgaire (Artemisia vulgaris) |
7. Epilobietea angustifolii
|
De Epilobe en épi (Epilobium angustifolium) |
|
|
1. Cardaminetea hirsutæ
|
De Cardamine hirsute (Cardamine hirsuta) |
2. Galio aparines-Urticetea dioicæ
|
De Gaillet gratteron (Galium aparine) et Ortie dioïque (Urtica dioica) |
3. Agropyretea pungentis
|
De Agropyron pungens |
4. Mulgedio alpini-Aconitetea variegati
|
De Laitue des Alpes (Cicerbita alpina) et Aconit panaché (Aconitum variegatum) |
5. Filipendulo ulmariæ-Convolvuletea sepium
|
De Reine des prés (Filipendula ulmaria) et Liseron (Calystegia sepium) |
6. Melampyro pratensis-Holcetea mollis
|
De Mélampyre des prés (Melampyrum pratense) et Houlque laineuse (Holcus lanatus) |
7. Trifolio medii-Geranietea sanguinei
|
De Trèfle intermédiaire (Trifolium medium) et Géranium sanguin (Geranium sanguineum) |
|
|
|
|
1. Carici rupestris-Kobresietea bellardii
|
De Laîche des roches (Carex rupestris) et Kobrésie queue de souris (Kobresia myosuroides) |
2. Caricetea curvulæ
|
De Laîche courbée (Carex curvula) |
3. Festuco-Seslerietea cæruleæ
|
De Seslérie bleue (Sesleria cærulea) |
4. Salicetea herbaceæ
|
De Saule herbacé (Salix herbacea) |
5. Loiseleurio procumbentis-Vaccinietea microphylli
|
De Loiseleurie couchée (Loiseleuria procumbens) et Airelle des marais (Vaccinium uliginosum subsp. microphyllum) |
|
|
|
|
1. Helianthemetea guttati
|
De Hélianthème taché (Helianthemum guttata) |
2. Stipo capensis-Trachynietea distachyæ
|
De Plumet du Cap (Stipa capensis) et Brachypode à deux épis (Brachypodium distachyon) |
|
|
1. Kœlerio glaucæ-Corynephoretea canescentis
|
De Koélérie glauque (Kœleria glauca) et Corynéphore blanchâtre (Corynephorus canescens) |
2. Sedo albi-Scleranthetea biennis
|
De Orpin blanc (Sedum album) et Scléranthe polycarpe (Scleranthus ploycarpos) |
3. Festuco valesiacæ-Brometea erecti
|
De Fétuque du Valais (Festuca valesiaca) et Brome érigé (Bromus erectus) |
4. Violetea calaminariæ
|
De Violette calaminaire (Viola calaminaria) |
5. Nardetea strictæ
|
De Nard raide (Nardus stricta) |
6. Lygeo sparti-Stipetea tenacissimæ
|
De Lygeum spartum et Stipa tenacissima |
7. Molinio cæruleæ-Juncetea acutiflori
|
De Molinie bleue (Molinia cærulea) et Jonc à tépales aigus (Juncus acutiflorus) |
|
|
1. Arrhenatheretea elatioris
|
De Fromental (Arrhenatherum elatius) |
2. Agrostietea stoloniferæ
|
De Agrostide stolonifère (Agrostis stolonifera) |
|
|
|
|
1. Calluno vulgaris-Ulicetea minoris
|
De Callune (Calluna vulgaris) et Petit ajonc (Ulex minor) |
2. Carici caryophyllæ-Genistetea lobelii
|
De Laîche printanière (Carex caryophyllea) et Genêt de Lobel (Genista lobelii) |
3. Cisto ladaniferi-Lavanduletea stœchadis
|
De Ciste à gomme (Cistus ladanifer) et Lavande papillon (Lavandula stœchas) |
4. Rosmarinetea officinalis
|
De Romarin (Rosmarina officinalis) |
|
|
1. Cytisetea scopario-striati
|
De Genêt à balai (Cytisus scoparius) et strié (C. striatus) |
2. Cratægo monogynæ-Prunetea spinosæ
|
De Aubépine à un style (Cratægus monogyna) et Prunellier (Prunus spinosa) |
|
|
|
|
|
De Aulne glutineux (Alnus glutinosa) |
2. Betulo carpaticæ-Alnetea viridis
|
De Bouleau blanc poisseux (Betula alba subsp. glutinosa) et Aulne vert (Alnus alnobetula) |
3. Nerio oleandri-Tamaricetea africanæ
|
De Nerium oleandrum et Tamaris d'Afrique (Tamarix africana) |
4. Salicetea purpureæ
|
De Osier rouge (Salix purpurea) |
|
|
1. Pino sylvestris-Juniperetea sabinæ
|
De Pin sylvestre (Pinus sylvestris) et Genévrier sabine (Juniperus sabina) |
2. Erico carneæ-Pinetea sylvestris
|
De Bruyère carnée (Erica carnea) et Pin sylvestre (Pinus sylvestris) |
3. Vaccinio myrtilli-Piceetea abietis
|
De Myrtille (Vaccinium myrtillus) et Epicéa commun (Picea abies) |
4. Querco roboris-Fagetea sylvaticæ
|
De Chêne pédonculé (Quercus robur) et Hêtre (Fagus sylvatica) |
5. Quercetea ilicis
|
De Chêne vert (Quercus ilex) |
Voir aussi
Phytosociologues
|
|
Références
- ↑ Repris du document Word disponible sur cette page
- ↑ Pour une description détaillée, voir le document déjà indiqué accessible sur cette page.
- ↑ Le catalogue précise : «Surfaces cultivées ou construites sous l'influence prédominante de l'activité humaine ; la couverture de végétation naturelle a été complètement remplacée à cause des pratiques agricoles, de l'urbanisation ou de l'industrialisation. Une flore et une faune naturelle subsistent essentiellement dans des régions de cultures extensives et traditionnelles. Des plantes sauvages peuvent pousser entre les cultures, dans les haies, le long des routes, sur des murs et sur des terrains en friche. De nombreux animaux, durant les derniers millénaires, se sont adaptés à ces habitats créés par l'homme. (Fuller, 1982; Philipps, 1986; Way and Greig-Smith, 1986; Ellenberg, 198; de Rougemont, 1989; Morrison, 1989; Noirfalise, 1989; Oberdorfer, 1990)».
Liens externes
- Introduction à la phytosociologie synusiale (site internet de Tela Botanica)
- Cours de phytosociologie - Partie analyse des données
- "Écosystème" par Patrice Francour. Un tres bon site d'introduction sur l'ecologie, la phytosociologie et concepts voisins.
- Une page synthétique sur la classification CATMINAT maintenue par Philippe Julve.
- [1] (Prodrome des végétations de France, J. BARDAT, F. BIORET, M. BOTINEAU, V. BOULLET, R. DELPECH, J. -M. GÉHU, J. HAURY, A. LACOSTE, J. -C. RAMEAU, J. -M. ROYER, G. ROUX, J. TOUFFET)
Bibliographie
- Marcel Guinochet, Phytosociologie, Masson et cie, Paris, 1973,227 p. (ISBN 2-225-35618-X)
- Marcel Bournérias, Gérard Arnal, Christian Bock, Guide des groupements végétaux de la région parisienne, Belin, Paris, 14 janvier 2002,640 p. (ISBN 2-701-12522-7)
Disciplines de la botanique |
---|
Dendrologie | Ethnobotanique | Histologie végétale | Phytopathologie | Morphogenèse végétale | Morphologie végétale | Nomenclature | Palynologie | Phénologie | Physiologie végétale | Phytogéographie | Phytosociologie | Systématique végétale |
Recherche sur Google Images : |
"Phytosociologie" L'image ci-contre est extraite du site fr.wikipedia.org Il est possible que cette image soit réduite par rapport à l'originale. Elle est peut-être protégée par des droits d'auteur. Voir l'image en taille réelle (350 x 263 - 38 ko - jpg)Refaire la recherche sur Google Images |
Recherche sur Amazone (livres) :Refaire la recherche |
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 12/11/2008.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.