Écosystèmes de la Colombie-Britannique

La Colombie-Britannique est la province qui est située la plus au sud-ouest du Canada. Elle est essentiellement dominée par des chaînes montagneuses recouvertes de vastes forêts, alors que ses côtes sont découpées de nombreux fjords qui abritent des eaux profondes.

Les paysages de Colombie-Britannique, vus depuis le Stawamish Chief à Squamish (photo : Thom Quine, 19 novembre 2005)

La Colombie-Britannique est la province qui est située la plus au sud-ouest du Canada. Elle est essentiellement dominée par des chaînes montagneuses recouvertes de vastes forêts, alors que ses côtes sont découpées de nombreux fjords qui abritent des eaux profondes. Les îles sont particulièrement nombreuses et l'une d'entre elles, l'île de Vancouver, a une très grande superficie.

Localisation de la Colombie-Britannique

La Colombie-Britannique est une province vaste et diverse, tant dans sa géographie physique que par les écosystèmes qui y sont présents. Si globalement on peut la définir comme une région montagneuse et forestière, au climat frais et humide, la province comprend aussi des zones avec des types de relief et climats différents.

En terme de relief, on trouve des plateaux, des plaines et des bassins sédimentaires, en plus des formations montagneuses ; tandis qu'en matière de climats on trouve aussi, en plus du climat océanique, des climats méditerranéen, semi-aride, sub-arctique ou alpin. Les forêts sont dominantes dans la végétation, cependant il existe aussi de grandes prairies, des zones humides mais aussi des étendues de broussailles ou de toundra[1].

La plupart des types de sols connus peuvent être rencontrés en Colombie-Britannique.

La Colombie-Britannique n'a commencé à être urbanisée que vers la fin du XIXe siècle. Actuellement encore la plus grande partie de son territoire a conservé son caractère sauvage et vierge. Le climat et la morphologie de ses paysages font de la Colombie-Britannique un ensemble d'écosystèmes particulièrement remarquables.

Influence de la géomorphologie sur le climat

Les grandes régions physiographiques de la Colombie-Britannique

La Colombie-Britannique est marquée par deux éléments déterminants : les montagnes et la mer[2].

Surgissant de l'océan Pacifique, deux chaînes montagneuses globalement parallèles, découpées de vallées et de fjords aux parois pentues, s'étirent le long de la côte. L'environnement côtier est ainsi caractérisé par les courants d'air océaniques, doux et humides, en direction de l'est qui s'écoulent au dessus de ces montagnes. Quand cet air s'élève le long des pentes des montagnes, son humidité se précipite sous forme de pluie ou de neige, produisant le climat le plus humide du Canada et les terres forestières les plus productives.

Plus à l'est les montagnes côtières cèdent la place à un vaste plateau intérieur ainsi qu'à des montagnes moins élevées. L'air du Pacifique qui a été asséché se retrouve dans ce cas sous l'influence des masses d'air continentales produisant ainsi un climat continental avec des extremums de température et de précipitations plus marqués. Les climats les plus secs se trouvent dans le sud du plateau intérieur, à l'est des montagnes côtières.

Dans le sud-est, l'air du Pacifique perd à nouveau son humidité lorsqu'il s'élève au-dessus des monts Columbia et des Rocheuses créant une zone d'humidité intérieure.

Le coin nord-est de la province est formé de plaines légérement ondulées et subit un climat continental froid.

Classification écologique

Système de classification

Le ministère de l'Environnement de Colombie-Britannique (Ministry of Environnement) utilise une classification sur cinq niveaux qui délimitent des portions de territoires présentant des similarités climatiques et physiographiques, de plus en plus petites et de plus en plus uniformes[3] [4] :

L'écodomaine et l'écodivision délimitent de larges portions de la Colombie-Britannique, ces niveaux sont utilisés pour décrire globalement la totalité de la province. L'écoprovince, l'écorégion et l'écosection sont plus petites et sont utilisées à un niveau plus local, l'écosection est l'unité la plus élémentaire de cette classification.

Il existe aussi une classification en zones bio-géoclimatiques par regroupement d'écosections.

Classement des écosystèmes

Écodomaines et écodivisions

Écodomaines de la Colombie-Britannique

La Colombie-Britannique comprend trois écodomaines terrestres et un écodomaine maritime, ces écodomaines sont eux-mêmes divisés en sept écodivisions.

Écoprovinces

Écoprovinces de la Colombie-Britannique

La Colombie-Britannique comprend une écoprovince océanique, sept écoprovinces terrestres et deux écoprovinces mixtes (maritimes/terrestres).

Autres divisions

La Colombie-Britannique comprend 46 écorégions dont 42 sont terrestres et 4 sont maritimes. Elle comprend 116 écosections qui varient depuis les unités purement terrestres aux unités purement maritimes.

Zones bio-géoclimatiques

Le ministère des Forêts de Colombie-Britannique a défini 14 zones bio-géoclimatiques au sein de la province[1] :

Un canard d'Amérique à Port Coquitlam (Alan D. Wilson, 2004, Nature's Pics)
Cette zone est limitée à une petite partie du sud-est de l'île de Vancouver, à plusieurs iles du détroit de Géorgie ainsi qu'à une étroite bande de la côte continentale adjacente. Elle est confinée à des altitudes le plus souvent inférieures à 150 mètres. On trouve des zones de même type aux États-Unis, dans l'état de Washington (Puget Sound et îles de San Juan) et dans l'Oregon (vallée Willamette).
La zone est soumise à des hivers humides ainsi qu'à des étés chauds et secs. Les données de long terme disponibles montrent que la température moyenne annuelle varie entre 9,2 et 10,5°C et que les précipitations annuelles sont comprises entre 647 et 1263 mm. La neige tombe rarement et elle ne tient le plus souvent pas plus d'une semaine.
La variété locale du sapin de Douglas (Pseudotsuga menziesii var. menziesii) est l'arbre le plus commun dans la zone, il est souvent accompagné du thuya géant de Californie, du sapin de Vancouver, de l'arbutus menziesii (Pacific padrone), du chêne de Garry (chêne blanc de l'Oregon) et de l'aulne rouge.
Parmi les grands ongulés sauvages, le plus fréquent dans la zone est le cerf à queue noire. Avant le développement de l'agriculture et la construction de lieux d'habitation, on y trouvait aussi le cerf de Roosevelt. L'ours noir et le cougar sont aussi présents, mais sont éliminés lorsqu'ils pénètrent dans zones urbaines. Le loup gris pénètre occasionnellement dans la zone à la recherche des cerfs.
De nombreuses espèces d'oiseaux marins passent l'hiver dans les estuaires ou les étendues d'eau abritées : canard colvert, canard d'Amérique, fuligule à tête noire, arlequin plongeur, cygne trompette, garrot albéole, harle couronné, goéland d'Audubon, goéland à ailes grises et goéland de Californie. Seules quelques espèces se reproduisent dans la zone : le grand héron, le canard colvert et la bernache du Canada sédentaire qui a été ré-introduite.
Indian Arm dans la zone côtière de la pruche de l'ouest
Cette zone englobe les terrains d'altitudes basses à moyennes situés essentiellement à l'ouest des massifs montagneux, le long de la totalité du littoral de la province ; elle se poursuit en Alaska mais aussi dans l'état de Washington et en Oregon. La zone comprend l'île de Vancouver, les îles de la Reine-Charlotte et la Chaîne Côtière. Par lieux elle traverse la barrière montagneuse en suivant les vallées principales, surtout le long du Fraser et de la Skeena. L'altitude de la zone varie du niveau de la mer jusqu'à environ 900 mètres sur les pentes face au vent dans le sud ainsi qu'à mi-côte (1050 mètres pour les pentes sous le vent), et jusqu'à 300 mètres dans le nord.
C'est, en moyenne, la zone la plus pluvieuse de la province. Les étés y sont frais et les hivers tempérés. La température annuelle moyenne est d'environ 8°C et couvre de 5,2 à 10°C selon les lieux. Les précipitations annuelles s'élèvent à 2228 mm. Moins de 15% des précipitations tombent sous forme de neige, mais ce pourcentage s'élève jusqu'à 40 à 50% dans le nord de la zone.
La pruche de l'ouest est l'espèce prédominante dans les forêts de la zone, où elle est fréquemment associée à la mousse plate (pseudotaxiphyllum elegans ). Le thuya géant de Californie est aussi très fréquent au sud de la latitude de 56°N. Le sapin de Douglas est en particulier abondant dans les places les plus sèches.
Du fait de sa localisation et de sa répartition, depuis le niveau de la mer jusqu'à l'altitude de 1050 mètres et depuis le sud de l'île de Vancouver et les basses terres du Fraser jusqu'à l'Alaska au nord, la zone regroupe des territoires variés : petites îles, plaines côtières, estuaires, surfaces rocheuses, hautes terres moutonnées, montagnes pentues aux roches apparentes. La zone est certainement celle qui présente la plus grande diversité biologique de toute la province. Les basses terres du Fraser abritent le plus grand nombre d'espèces d'oiseaux, d'amphibiens et de reptiles de toute la Colombie-Britannique. Le cerf à queue noire, l'ours noir, le grizzly et le loup sont les grands mammifères les plus nombreux dans la zone qui accueille aussi la quasi-totalité des habitats où nichent les colonies d'oiseaux aquatiques de la province.
Cette zone couvre le long de la côte, depuis l'Alaska Panhandle au nord et jusqu'en Washington et en Oregon au sud, sur des terres dont les altitudes varient de 900 à 1800 mètres au sud et de 400 à 100 mètres au nord. La zone est comprise essentiellement dans la Chaîne Côtière sur le continent et sur les montagnes insulaires de l'île de Vancouver et des îles de la Reine-Charlotte, au-dessus de la zone côtière de la pruche de l'ouest.
La zone est pourvu d'un climat subalpin caractérisé par des étés courts et frais et des hivers frais et humides, avec une profonde couverture neigeuse pendant plusieurs mois. Selon les lieux, la température annuelle moyenne est comprise entre 0 et 5°C. Les précipitations annuelles sont estimées de 1700 à 5000 mm, dont 20 à 70% de neige.
Cette zone englobe les prairies qui recouvrent les basses altitudes (en-dessous de 700 à 1000 mètres) de la plus grande partie des vallées intérieures du sud de la province.
Le climat de la zone est caractérisé par des étés chauds et secs et des hivers modérément froids avec assez peu de de chutes de neige. Les hivers sont peu à peu de plus en plus froids lorsqu'on se déplace vers le nord et l'ouest à l'intérieur de la zone. Les mois les plus humides sont décembre et janvier, avec un second pic de précipitation au mois de juin.
La zone comprend les basses altitudes (de 335 à 900 mètres) le long des vallées particulièrement sèches du plateau intérieur de la Colombie-Britannique.
C'est la zone la plus sèche et en été, la zone forestière la plus chaude. La température annuelle moyenne varie de 4,8 à 10°C selon les lieux. Les étés sont très doux avec une température moyenne en juillet comprise entre 17 et 22°C. Les précipitations annuelles moyennes se situent entre 280 à 500 mm, dont 15 à 40% de neige.
Cette zone domine les basses à moyennes altitudes du centre-sud de l'intérieur de la Colombie-Britannique (entre 49° et 52°30'de latitude nord). La zone se prolonge au sud dans les états américains de Washington, Oregon, Idaho et Montana. Les altitudes les plus basses de la zone se situent entre 300 mètres (dans les vallées) et 600 mètres, alors que les altitudes les plus élevées sont comprises entre 900 et 1450 mètres.
Le climat y est continental avec des étés doux et secs, une longue période favorable à la végétation et des hivers frais. Le principal facteur controlant le climat de la zone provient de l'effet de barrière produit par les montagnes environnantes (Chaîne Côtière, North Cascades et Columbia) vis-à-vis des vents d'est dominants. La température annuelle moyenne varie entre 1,6 et 9,5°C selon les lieux et les précipitations annuelles moyennes sont comprises entre 300 et 750 mm, dont 20 à 50% sous forme de neige.
Cette zone englobe les altitudes basses et moyennes (400 à 1500 mètres) du sud de la province (de 49° à 54°15'de latitude), sur les pentes les plus basses des monts Columbia mais aussi sur les pentes occidentales (face au vent dominant) du continental divide dans l'axe des Rocheuses. La zone se prolonge dans la partie est de l'état de Washington, dans l'Idaho et dans l'ouest du Montana.
Le climat de la zone est continental et dominé par les mouvements des masses d'air en direction de l'est. La zone est l'une des plus humides de l'intérieur de la province.
Les facteurs écologiques qui influencent le plus la vie des espèces sauvages sont les longs hivers froids et neigeux, les été chauds et secs mais aussi les forêts denses de conifères (pruche de l'ouest, cèdre rouge) et les vallées profondes et étroites. Les grizzlys et les ours noirs sont les grands mammifères les plus fréquents dans la zone, ils y trouvent en abondance la nourriture qui leur convient, qu'ils s'agissent des baies sauvages (myrtilles et airelles) ou des saumon qui viennent y pondre.
Cette zone comprend les altitudes moyennes (entre 1100 et 1700 mètres) entre les latitudes de 49° et 53° nord. Elle couvre depuis les limites nord du plateau du Fraser jusqu'à la frontière avec les États-Unis et plus spécifiquement :
  • sur le sud du plateau intérieur,
  • sur les pentes de la Chaîne Côtière et de la chaîne des Cascades protégées des vents dominants,
  • sur la partie sud des Rocheuses et de la Rocky Mountain Trench (grande dépression géologique parallèle à l'axe des Rocheuses).
Le climat de la zone est continental avec des hivers froids et des étés doux et assez courts. La température annuelle moyenne est comprise entre 0,5 et 4,7°C alors que les précipitations annuelles moyennes s'étagent entre 380 et 900 mm.
L'epicéa et le pin subalpin sont très fréquents dans la zone. Certaines parties de la zone sont couvertes par des populations de pin tordu en cours de colonisation, suite aux incendies de forêts.
Ces pins tordus fournissent un abri pour les élans et les cerfs à queue noire en été ainsi qu'à l'automne. La plupart des ongulés quitte la zone en hiver pour des altitudes plus basses du fait des fortes quantités de neige. Seuls le caribou et occasionnellement l'élan y restent en hiver. Le pic à dos rayé et le pic à dos noir sont souvent d'observées dans la zone.
Les bandes ripariennes le long des rivières et les quelques étendues d'eau douce au milieu des forêts plus sèches, sont des habitats précieux pour un grand nombre d'espèces de mammifères, d'oiseaux ou d'amphibiens. Elles servent en effet de refuge au cerf à queue noire ainsi qu'à l'élan qui viennent y mettre bas et élever leurs petits, alors que les oiseaux aquatiques (cincle d'Amérique, arlequin plongeur) nagent dans les courants rapide. Parmi les amphibiens, on peut citer les grenouilles (rana luteiventris), les crapauds (crapaud boréal) et les salamandres (ambystoma macrodactylum).

À ces 14 zones, on peut aussi ajouter la zone humide ne dépendant pas des marées (non-tidal wetland).

Végétation

La Colombie-Britannique est particulièrement renommée pour certains arbres comme le sapin de Douglas, l'épicéa de Sitka, la pruche de l'Ouest, l'érable à grandes feuilles (aussi appelé érable de l'Orégon) et le chêne blanc de l'Oregon. La province est aussi renommée pour ses fleurs surtout les orchidées, mais également pour la fleur du cornouiller du Pacifique, aussi appelée cornouiller de Nuttall, (Pacific Dogwood) qui a été choisie comme emblème floral.

Les forêts recouvrent 64% de la surface de la province. Les principaux arbres présents en Colombie-Britannique sont les suivants :

Faune

La Colombie-Britannique est particulièrement renommée pour la présence de nombreuses espèces d'animaux sauvages, surtout les oiseaux marins, les saumons et les ours. Le ministère de l'environnement de la province estime que 1138 espèces de vertébrés y vivent (dont 488 espèces d'oiseaux, 468 espèces de poissons et 142 espèces de mammifères), ainsi qu'entre 50 000 et 70 000 espèces d'invertébrés (dont 35 000 espèces d'insectes). On dénombre 24 espèces de mamifères qui sont exclusives de la province[5].

Oiseaux de Colombie-Britannique

Un geai de Steller dans le parc régional de Campbell Valley (Alan D. Wilson, Nature's Pics)

Plus de 300 espèces d'oiseaux se reproduisent annuellement en Colombie-Britannique, plus que dans n'importe quelle autre province du Canada. Et parmi ces espèces, on en dénombre 65 qui ne se reproduisent nulle part ailleurs au Canada. Pour certaines espèces, la province abrite même la majorité de la population mondiale. Pour ces raisons, la Colombie-Britannique joue un rôle primoridal dans les efforts de sauvegarde des oiseaux du Canada[6].

Le geai de Steller, une des deux espèces de geais bleus, a été choisi comme emblème aviaire officiel de la Colombie-Britannique.

Principales familles d'oiseaux côtiers observées en Colombie-Britannique[7] :

Poissons de Colombie-Britannique

Un des poissons les plus emblématiques de la province est bien sûr le saumon du Pacifique dont cinq espèces sont autochtones du Canada : le saumon rose, le saumon kéta, le saumon rouge (ou saumon sockeye), le saumon coho (ou saumon argenté) et le saumon quinnat (aussi appelé saumon royal ou saumon chinook) [8]. Il s'agit de poissons anadromes (ils remontent de la mer vers les eaux douces pour frayer). Les saumons déposent leurs œufs dans des nids creusés dans le gravier des cours d'eau (quelquefois dans les lacs). Les jeunes saumons sont très vulnérables, ils ont besoin d'un gravier exempt de limon et bien oxygéné. L'eau doit être froide, propre et bien oxygénée[9].

Les saumons du Pacifique meurent dans les jours qui suivent la fraie. Leurs cadavres redescendent les rivières et en se décomposant ils chargent l'eau de matières nutritives contribuant ainsi au fonctionnement des écosystèmes d'eau douce. Les saumons forment aussi une importante source de nourriture pour des oiseaux comme les aigles et les goélands, mais aussi pour des mammifères comme les ours et les loutres.

Mammifères de Colombie-Britannique

Un ours noir (femelle) sur la péninsule Horsefly au bord du lac Quesnel (Alan D. Wilson, septembre 2006, Nature's Pics)

L'ours est un animal symbolique de la Colombie-Britannique. L'ours noir y est très présent, on estime sa population entre 120 000 et 160 000 individus[10] ; à noter l'existence d'une sous-espèce rare d'ours noir qui est propre à la province : l'ours Kermode (ou «ours esprit») au pelage d'une couleur blanc crème et qui a été choisi comme emblème animal de la Colombie-Britannique.

La province abrite aussi une population d'ours brunsgrizzlys») estimée à 14 000 individus[11], soit près de la moitié de la population canadienne et le quart de la population américaine[12].

Les épaulards (ou orques) sont très présents sur les côtes de Colombie-Britannique. On en a même observés certains dans les eaux du port de Vancouver.

Zones protégées

La Colombie-Britannique abritent sept des 42 parcs nationaux du Canada[13] :

Il existe aussi de nombreux parcs provinciaux.

Voir aussi

Notes et références

  1. ab (en) Rapport spécial n°6, intitulé Ecosystems of British Columbia, éditeur : D. V. Meidinger and J. Pojar (1991) [pdf] disponible sur le site du Ministry of Forests and Range (ministère des forêts) de Colombie-Britannique
  2. (en) Ecosystems of British Columbia[pdf], document du Ministry of Forests and Range (ministère des forêts) de Colombie-Britannique
  3. (en) Classification des écorégions de Colombie-Britannique sur le site web officiel du ministère de l'environnement de Colombie-Britannique
  4. (en) Système de classification des écosystèmes de Colombie-Britannique sur le site web du Integrated Land Management Bureau
  5. (en) Fiche sur la biodiversité en Colombie-Britannique sur le site web officiel du ministère de l'environnement de Colombie-Britannique
  6. (en) Atlas des oiseaux nicheurs de Colombie-Britannique
  7. (en) Shannon S. Badzinski, Richard J. Cannings, Tasha E. Armenta, Jason Komaromi, Peter J. A. Davidson, Monitoring coastal bird populations in BC : the first five years of the Coastal Waterbird Survey (1999-2004) - disponible en ligne
  8. Aperçu du saumon sauvage du Pacifique sur le site web officiel de Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
  9. Le monde sous-marin - Les saumons du Pacifique sur le site web officiel Pêches et Océans Canada
  10. (en) Fiche sur l'ours noir en Colombie-Britannique sur le site web Bear Aware British Columbia dépendant de l'association de conservation de la vie sauvage British Columbia Conservation Foundation (BCCF)
  11. (en) Grizzlys bears in British Columbia, British Columbia Ministry of Water, Land and Air Protection (2002) disponible en ligne[pdf]
  12. (en) Fiche sur le grizzly en Colombie-Britannique sur le site web Bear Aware British Columbia dépendant de l'association de conservation de la vie sauvage British Columbia Conservation Foundation (BCCF)
  13. Les parcs nationaux et les lieux historiques nationaux du Canada en Colombie-Britannique sur le site web officiel Parcs Canada


Recherche sur Google Images :



"... de la Colombie-Britannique"

L'image ci-contre est extraite du site fr.wikipedia.org

Il est possible que cette image soit réduite par rapport à l'originale. Elle est peut-être protégée par des droits d'auteur.

Voir l'image en taille réelle (180 x 153 - 22 ko - )

Refaire la recherche sur Google Images

Recherche sur Amazone (livres) :

Chercher sur Amazone Refaire la recherche


Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cosyst%C3%A8mes_de_la_Colombie-Britannique.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 12/11/2008.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu