Durabilité

Le terme durabilité (ou soutenabilité) est utilisé depuis les années 1990 pour désigner la configuration de la société humaine qui lui permette d'assurer sa pérennité.

Pages similaires :

  • tend la Stratégie est que la durabilité est une. question d'engagement, pas un but en soi. Il.... le développement est durable lorsque l'économie reste... (source : seco.admin)
  • Et le développement durable ? Une des exigences principales, dans le débat sur la durabilité, est que les conditions d'existence des générations futures... (source : dievolkswirtschaft)
  • 13 déc 2006... in Développement Durable et Territoires, dossier 7 «Proximité... Callois J. M., 2004, «Capital social et développement économique local.... (source : developpementdurable.revues)

Le terme durabilité (ou soutenabilité) est utilisé depuis les années 1990 pour désigner la configuration de la société humaine qui lui permette d'assurer sa pérennité.

Cette organisation humaine repose sur le maintien d'un environnement vivable, sur le développement économique à l'échelle planétaire, et, selon les points de vue, sur une organisation sociale équitable.

La période de transition vers la durabilité se fait par le développement durable.

Terminologie

La durabilité est la qualité de ce qui est durable (définition du Petit Larousse). En droit, c'est la période d'utilisation d'un bien. Dans le domaine de la sûreté de fonctionnement, c'est l'aptitude d'un bien à accomplir une fonction jusqu'à ce qu'un état limite soit atteint (voir la norme NF X 60-500).

Les termes de durabilité et de développement durable ont été popularisés dans les années 1990.

En 1987, le Rapport Brundtland définissait le développement durable comme l'objectif de développement compatible avec les besoins des générations futures. Il doit inclure trois piliers : économique, environnemental, et d'équité sociale.

Un autre terme est aussi employé dans ce sens : le néologisme «soutenabilité», construit sur un mot anglais (voir (en) sustainability). On parle parfois de «développement soutenable» (voir l'article (en) sustainable development).

Origine du problème

Équilibre environnemental

Les questions environnementales et d'accès aux ressources naturelles forment depuis les années 1970, avec les chocs pétroliers et la pollution, une préoccupation croissante des sociétés occidentales.

On observe en effet que, selon les études d'experts en écologie, l'empreinte écologique de l'humanité dépasse depuis le milieu des années 1970 la capacité de la Terre à régénérer de nouvelles ressources naturelles, ainsi qu'à absorber les déchets de toutes sortes de l'activité économique. Le phénomène de changement climatique n'est que l'un des aspects de ce problème, dont l'origine est en partie une tendance à une plus grande concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

Les ressources halieutiques et l'énergie sont les deux domaines où l'épuisement des ressources est le plus à craindre[1].

C'est par conséquent en particulier le problème environnemental qui apparaît actuellement au grand jour dans les sociétés occidentales contemporaines.

Équité sociale

Dans les pays développés, on s'est rendu compte dans la seconde moitié du XIXe siècle, lors de la Révolution industrielle, de la nécessité de veiller au respect des intérêts des employés dans les entreprises, avec les syndicats de salariéss, le droit de grève,... D'où des expressions communément employées comme «économique et social», «capital / travail», qui ont fortement marqué les esprits et les institutions.

Les inégalités sur les aspects sociaux existent toutefois :

Recherche de nouveaux modèles économiques durables

Durabilité faible / forte

Devant la difficulté d'intégrer la contrainte environnementale dans le fonctionnement global de l'économie, on a vu apparaître deux paradigmes écologiques :

Dans cette hypothèse, compatible avec les économistes néoclassiques, et défendue par Hartwick (1977), il y a substitution entre capital artificiel (richesse créée) et capital naturel (ressource naturelle).
Dans cette hypothèse, défendue par Daly (1990), le stock de capital naturel ne doit pas baisser. Daly soutient que capital naturel et capital artificiel sont complémentaires et non substituables.

Notion de "capital naturel"

Afin d'avoir une visibilité globale du point de vue économique, certains experts ont par conséquent parlé de "capital naturel", qui devrait compléter d'autres formes de capital.

La théorie économique classique prévoyait trois facteurs de production :

D'un point de vue de l'histoire de la pensée économique, il semble que l'omission des aspects environnementaux s'est produite vers le milieu du XIXe siècle, quand les économistes ont laissé de côté le facteur de production « et sous-sol».

En effet, dans la théorie économique néoclassique, le capital peut être accru par l'investissement. Or, la terre est dans ce cas reconnue comme immuable, l'action de l'homme sur l'environnement négligeable et les contraintes d'approvisionnement de matières premières étaient dans ce cas ignorées. Le capital naturel est actuellement une composante du capital dans la théorie néoclassique.

Toutefois, cette expression de capital naturel dénature la conception initiale de facteur de production des économistes classiques.

Prise en compte de la nécessité de durabilité

Icône de détail Article détaillé : développement durable.

Nouveaux concepts environnementaux

Sous d'autres termes, les préoccupations environnementales, qui étaient représentées par le facteur de production et sous-sol, est en train de revenir depuis les années 1970 dans les débats d'experts :

La difficulté s'accroît lorsqu'il s'agit d'intégrer concrètement ces préoccupations dans la gestion publique et dans celle des entreprises.

Réduction de l'émission de gaz à effet de serre

La prise en compte des questions environnementales du point de vue de l'émission des gaz à effet de serre est prévue dans le Protocole de Kyoto. Des quota d'émission de gaz à effet de serre sont inscrits dans le protocole, mais ne sont pas respectés par tous les pays.

Cependant, on se heurte à deux écueils principaux :

Il est par conséquent difficile de généraliser cet outil à tous les aspects de la vie économique, d'autant plus que les services sont actuellement majoritaires dans les économies contemporaines.

Création d'indicateurs

La prise en compte des trois piliers du développement durable se fait à travers différents indicateurs de gestion :

Les entreprises emploient aussi des batteries d'indicateurs s'inspirant du Global Reporting Initiative (GRI) du Global Compact, qui regroupe les trois piliers et la gouvernance.

Modèle Pression-État-Réponse

Icône de détail Article détaillé : Pression-État-Réponse.

Il existe aussi le modèle PER de l'OCDE, qui a l'avantage, pour chaque Indicateur environnemental, de distinguer la Pression, l'État, et la Réponse.

Bibliographie

Notes et références

  1. Home OCDE :Thèmes

Voir aussi

Article connexes

Liens externes

Recherche sur Google Images :



"... production : capital naturel et ..."

L'image ci-contre est extraite du site www.ic.gc.ca

Il est possible que cette image soit réduite par rapport à l'originale. Elle est peut-être protégée par des droits d'auteur.

Voir l'image en taille réelle (412 x 322 - 6 ko - gif)

Refaire la recherche sur Google Images

Recherche sur Amazone (livres) :

Chercher sur Amazone Refaire la recherche


Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Durabilit%C3%A9.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 13/11/2008.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.
Accueil Recherche Aller au contenuDébut page
ContactContact ImprimerImprimer liens d'évitement et raccourcis clavierAccessibilité
Aller au menu