Végétalisation

La notion de végétalisation (ou revégétalisation) décrit ;

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Les «bandes enherbées» des mesures agro-environnementales luttent efficacement contre l'érosion, diminuent la pollution de l'eau et offrent une zone d'expansion de crue. Elles peuvent être extensivement pâturées et/ou fauchées, et jouent peut-être aussi un rôle de corridors biologiques si elles ne sont pas polluées ni trop isolées d'autres éléments naturels du paysage

La notion de végétalisation (ou revégétalisation) décrit ;

Techniques de végétalisation

Il peut s'agir de simples plantations («Génie végétal»), ou d'un processus plus complexe de «génie écologique» visant à accélérer les processus naturels, pour - par exemple - réparer les atteintes portées à un paysage suite à un incendie, une pollution, d'une exploitation minière, d'inondations, de glissement de terrain, coulées de boue, ou d'une agriculture intensive ayant conduit à des phénomènes de semelle de labour, de désertification ou de salinisation, etc.

Les premières opération de végétalisation consistaient le plus souvent à épandre des semences et quelquefois des engrais (synthétiques ou naturels) en surface des terrains à traiter.

Dans l'hémisphère Nord, et en zone tempérée, il s'agit en général de semences de graminées et/ou de légumineuses (dont trèfle) qui ont la propriété de rapidement ré-enrichir le sol en azote et en matière organique propice à une meilleure rétention et infiltration de l'eau. Le réseau fibreux des racines de graminées contribuant ensuite à fixer durablement cette matière organique, à augmenter la réserve en eau du sol, ainsi qu'à limiter ou totalement bloquer à moyen-terme l'érosion des sols, sauf sur les très fortes pentes.

La restauration de berges exposées (ou artificialisées) de cours d'eau à fort courant implique le recours à des plantes ligneuses. Un tressage de tiges coupées mais vivantes de saules peut permettre (en zone tempérée) la restauration rapide (en quelque mois) d'une première ripisylve, avant installation d'autres espèces. En zone équatoriale ou tropicale, d'autres espèces, à choisir localement sont appropriées)

Des techniques plus complexes (génie écologique) et quelquefois nouvelles comme le Bois raméal fragmenté (BRF) sont expérimentées, mais aussi des techniques s'apparentant à des «greffes de sol» ou «greffes de berges» très efficaces pour la restauration rapide de berges, de pente et de zones humides. Des mélanges adaptés de graines et de champignons et bactéries peuvent être projetés avec une colle biodégradable sur des parois (falaises de carrières ou chantiers, bermes routières ou de voies ferrées, etc) pour leur recolonisation accélérée par la végétation. Le néobocage ou les bandes enherbées font partie des techniques encouragées par l'Europe dans le cadre des Mesures agro-environnementales

Communautés mycorhiziennes

Les scientifiques ont découvert que la majorité des plantes poussent mieux ou ont un impérieux besoin de pousser et vivre avec des organismes symbiotes (bactéries, champignons) mycorhizateur. On cherche à les identifier pour les associer aux ensemencements, dont l'efficacité augmente alors.

Les plantes semées ou de pépinières transplantées manquent le plus souvent de la communauté d'espèce nécessaire à leur bonne survie, et elles ne sont pas nécessairement adaptées à leur futur milieu. Des différences régionales et locales de populations ectomycorhiziennes expliquent certains échecs ou succès spectaculaires de revégétalisation, surtout dans les zones difficiles (arides, salées, polluées, etc. )

De même, dans le cas des arbres et buissons, les engrais positionné au fond des trous de plantation, et l'arrosage très abondant s'ils permettent une reprise apparemment plus rapide produisent des arbres dont le tissus racinaire s'est mal étendu, qui résistent mal au vent ainsi qu'aux sécheresse. Sans engrais et avec un arrosage minimal ou profond, les racines s'enfoncent ou s'étalent, en fixant mieux et l'arbre, et le sol qu'on veut protéger de l'érosion.

Biodiversité et espèces locales

Ce sont deux facteurs de réussite à long terme.

La diversité (en essence, espèce, populations, gènes.. ) des espèces rend leurs communautés plus résilientes et stables face aux aléas (climatiques, maladie, stress du à la pollution, etc).

Voir aussi

Liens externes

Lire

"Revegetation in Alaska : Usibelli, seeds & topsoil, and mycorrhizæ, " Dot Helm. Agroborealis (37 :2) 4-15.

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"... écologie, sciences du sol, ..."

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