Compagnie générale d'immobilier et de services

La Compagnie générale d'immobilier et de services (ou CGIS), était le leader européen de construction, d'immobilier et de services urbains. Elle se scinda en 2001 en plusieurs nouvelles structures.

La CGIS

Le groupe

Avec un effectif de 15 000 salariés en Europe, CGIS réalisait un chiffre d'affaires d'environ 15 milliards FF.

CGIS a été un acteur historique de l'urbanisation à travers des projets et ensembles architecturaux conduits par des architectes de premier plan, comme en France la Cité mondiale de Lyon, le CNIT ou le Carrousel du Louvre, et en Europe le quartier des Galeries Lafayette à Berlin.

C'était surtout :

• le premier opérateur européen de centre de congrès (Compagnie de congrès et centres d'exposition, CNIT, centre congrès de Lyon, Berlin, Lille, Nice, Carrousel du Louvre, etc. )
• le premier opérateur de loisirs en France (Mæva, Gymnase Club, Studios de Boulogne, studios de Babelsberg, UGC, centres culturels... )
• le deuxième opérateur français d'hôtellerie et de restauration (avec Alain Ducasse et Joël Robuchon).

Les divisions

Le groupe, présidé par Stéphane Richard et Alain Dinin, était composé de trois divisions :

• Division "construction et immobilier individuel" avec les Maisons Phenix, Maisons Catherine Mamet, groupe Foncia, groupe George V, Foncier Conseil, Ferinel, etc.

• Division "loisirs et services à la ville" avec Westin demeures Hôtels, groupe Libertel, CNIT, Cité mondiale de Lyon, Studios de Boulogne, Centre cinématographique et de loisirs de Babelsberg avec Volker Schlöndorff, Carrousel du Louvre, groupe Gymnase Club, groupe Mæva, compagnie aérienne inter-cités Aéroservices, etc.

• Division "immobilier professionnel" avec Sari, Coteba, Anjou patrimoine (qui gérait en propriété ou en délégation les principales tours de La Défense et de plusieurs centres urbains européens).

Direction

Le comité exécutif était composé de Stéphane Richard, Alain Dinin, Jean-Louis Charon, Jérôme Duval-Hamel, Marie Christine Ernoult, Georges Pons.

Le Comité "Scientifique-Sociétal" du Groupe était présidé par le Professeur Renaud Sainsaulieu.

La fin du groupe CGIS

Dans les années 1990, le groupe CGIS a été l'unique opérateur qui su éviter la crise immobilière, surtout à travers sa filiale "Groupe George V". Les résultats financiers du groupe, grevés par les investissements à La Défense ainsi qu'à Berlin (env. 70 milliards de FF) ont pu être corrigés rapidement et redressés pour être bénéficiaires à partir de 2000.

La structure du Groupe CGIS a été modifiée en 2000-2001 pour devenir en partie Nexity, et certaines de ses activités ont été vendues à Accor, Unibail, Club Med et Vivendi.

Ce texte est issu de l'encyclopédie Wikipedia. Vous pouvez consulter sa version originale dans cette encyclopédie à l'adresse http://fr.wikipedia.org/wiki/Compagnie_g%C3%A9n%C3%A9rale_d%27immobilier_et_de_services.
Voir la liste des contributeurs.
La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 13/11/2008.
Ce texte est disponible sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).
La liste des définitions proposées en tête de page est une sélection parmi les résultats obtenus à l'aide de la commande "define:" de Google.
Cette page fait partie du projet Wikibis.